Nous n'assurons plus de formation au Iaido. Cette discipline complémentaire du Kendo (et réciproquement) reste cependant enseignée en Guadeloupe par le club "ZANSHIN".
Vous pouvez joindre le club au
06 90 55 46 47 ou envoyer un courriel à
contact@zanshin-iaido.com
Le Iaidō est un art martial se focalisant sur l'acte de
dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement. Tout
comme pour les autres budō, cette école se focalise plus sur
l'harmonie des mouvements et la démarche spirituelle
(influence du zen), que sur l'efficacité technique.
Histoire
Autour de la pratique du sabre des samouraïs existaient deux
types d'écoles complémentaires, les ken-jutsu ou
techniques de maniement du sabre, et les iai-jutsu, techniques
consistant à trancher en dégainant. L'iai a
été codifié à la fin du
xvie siècle par Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, et rapidement
répandu à travers les écoles
traditionnelles. Ce n'est qu'au xxe siècle que le terme
iaidō fait son apparition, et devient un art plus philosophique,
consacré à la recherche du geste pur et
à l'éveil spirituel. Un nom important
à citer pour ces modification est Nakayama Hakudo.
Les kata enseignées par les écoles
répertorient les gestes et situations courantes de combat.
Leur pratique permet un apprentissage conduisant à une
fluidité des mouvements et une réponse rapide
dans ces situations de combat.
Les deux écoles qui recensent le plus
d’élèves dans le monde sont musō
jikiden eishin-ryū et musō shinden ryū. Comme la très grande
majorité des écoles d’ iai, elles sont
issues de hayashizaki-ryū, style proposé par le fondateur
qui s'est ensuite subdivisé en de multiples
écoles. Bien qu'issues d'une seule et même
école, les deux enseignements se sont
séparés en 1936. Il existe donc
également de nombreuses autres écoles actives,
certaines n'enseignant que l’iai comme hoki-ryū, d'autres
pluri-disciplinaires comme katori shintō ryū, sui o ryū, Take No Uchi,
Kashima Shinto Ryu. La tradition de ces écoles s'est
perpétuée sans interruption d'enseignement
parfois depuis plusieurs siècles.
La fédération japonaise de kendo (Zen Nihon Kendō
Renmei, dite ZNKR) propose une série de douze katas (formes)
nommée zen ken ren iai ou seitei iai. Aujourd'hui, cette
série vise à offrir aux pratiquants de kendo et
aux débutants dans l' iaidō un ensemble cohérent
donnant un aperçu des techniques d’iai sans pour
autant s'engager dans une école particulière.
Comportant à sa création en 1968 sept kata
proposés essentiellement par les écoles Muso
Shinden Ryū et Muso Jikiden Eishin Ryū, la série s'est
enrichie en 1980 de trois formes supplémentaires, puis en
2001 de deux nouvelles. Cette série permet la rencontre des
écoles traditionnelles autour d'un style commun. Elle offre
également la possibilité de passages de grades
fédéraux, qui sont les seuls actuellement
reconnus par l’International Kendo Federation (FIK) et les
ministères nationaux appropriés, comme Jeunesse
et Sports en France.
Que signifie iaido ?
Le terme iaidō est composé des trois kanjis suivants :
Ceux-ci signifient approximativement :
- vivre, exister (居, i)
- l'harmonie, l'union (合, ai)
- la voie (道, dō)
Iaidō peut donc se traduire par « la voie de la vie en
harmonie », ou « exister en union avec la voie
». Le préfixe « i » peut aussi
être interprété par le chiffre 1,
l'unité : La voie de l'unité de l'individu, en
lui même pour être « bien dans sa peau
» et avec les autres : adversaire pour le vaincre,
société pour la servir. En fait, son
integrité Bio-psycho-sociale..
La pratique
L'essentiel de la pratique de l’iaidō consiste en
l'apprentissage et l’exécution de kata,
séquences de mouvements précis,
s'exécutant la plupart du temps seul et correspondant
à un scénario. Ces formes constituent autant de
supports à l'enseignement et permettent la transmission de
l'ensemble des techniques.
Les katas se composent à la base des quatre mêmes
étapes :
• dégainé et première coupe
(nukitsuke ou nukiuchi)
• coupe principale (kiri oroshi)
• nettoyage de la lame (chiburi)
• rangement de la lame dans le fourreau (notō)
On distingue aussi une partie importante propre à de
nombreux kata : Furikabuto, l’action de « brandir
le sabre ».
De nombreuses variantes, coupes, frappes d’estoc, frappes
avec la poignée du sabre, sont ajoutés dans
certains kata. Les kata démarrent soit debout (tachi iai),
soit à genoux au sol (seiza), soit dans une position avec un
seul genou au sol (tate hiza).
Ces kata doivent être « habités
» par le pratiquant, et induisent des notions fondamentales
propres à tous les budō :
• Zanshin : la vigilance active. Le ressenti, la perception de
l'environnement.
• Seme : la menace, construction de l'attitude exprimant la
capacité de réaction instantanée.
• Metsuke : le regard global, non focalisé,
perception visuelle large.
L’entraînement au iaidō peut se qualifier de
pratique individuelle - collective.
- Individuelle, car sans partenaire direct, hormis dans la situation
virtuelle du kata. Intellectuellement, c'est principalement un travail
approfondi sur la concentration. Physiquement, sous des aspects souvent
calmes, l'entraînement - surtout pour les départs
en seiza (à genoux) ou tate hiza (un genou au sol, assis sur
le talon de la même jambe) - fait intervenir des muscles
puissant des jambes - fessiers, adducteurs, psoas iliaque, jumeaux,
isquiaux-jambiers, gourmands en énergie, ainsi que toute la
ceinture abdominale, à partir de positions en flexion
maximum, fourni un effort propre à l'endurance et la
puissante (force-vitesse). Cette pratique bien menée ne
provoque aucun traumatisme, et peut se poursuivre sans
problème jusqu'à un âge
avancé, avec toutefois une réserve pour les
genoux. On note en effet que certaines écoles exigent le
port de protections type genouillères, lors de la pratique
des kata notamment.
- Collective, car l'exercice d'apprentissage demande un rythme
spécifique pour chaque niveau d'étude et pour
chaque école. Ce rythme, ce déploiement collectif
d'énergie, appelé Ki awase, porte le pratiquant,
bien au-delà du stade où il aurait
arrêté s'il était seul. De plus,
l'exercice consistant à suivre exactement le rythme du
professeur ou d'un élève avancé fait
partie de l'étude, dans l'objectif de la mise en harmonie
instantanée indispensable lors d'un duel (i -
unité, ai - harmonie).
Source Wikipédia (lien vers l'article "Iaido")
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